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Un emploi d’été enrichissant

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La Société d’histoire et de généalogie a accueilli, encore une fois, une étudiante au cours de l’été 2021 pour effectuer du travail d’archiviste. Cette année, nous avons eu la chance de travailler avec Anaïs Martel, une étudiante en psychologie de l’UQAC, qui nous raconte ici le travail réalisé au sein de notre organisme. Merci Anaïs pour cet été en ta compagnie!

Enrichissante, stimulante et agréable sont les mots qui me viennent en tête lorsque je songe à mon expérience au sein de la Société d’histoire et de généalogie Maria-Chapdelaine. En effet, c’est avec plaisir qu’en juin dernier, j’apprenais que j’étais embauchée par cet organisme.

Laissez-moi d’abord me présenter. Je suis Anaïs et je viens de terminer des études collégiales en sciences humaines. Ayant toujours aimé l’histoire et voyant une opportunité en or d’enrichir mes apprentissages, j’étais emballée par le projet d’été de la Société d’histoire. Je ne me suis pas trompée! Cet automne, j’étudie à temps plein au baccalauréat en psychologie à l’Université du Québec à Chicoutimi et certaines techniques de travail apprises cet été me sont encore bien utiles.

Je peux d’abord affirmer que j’ai pu enrichir de façon significative mes connaissances sur l’histoire de la région, plus particulièrement celle de notre MRC Maria-Chapdelaine. J’ai réalisé que ce pan de notre histoire était souvent oublié et peu exploité à l’école ou dans la culture populaire. J’ai pu découvrir une histoire riche et absolument fascinante, car c’est la nôtre!

J’ai aussi découvert le monde des archives qui m’était totalement inconnu. C’est à ce moment que j’ai constaté l’ampleur du travail que fait l’équipe de la Société d’histoire. Les efforts mis pour conserver les archives ne sont pas ménagés. Tout doit être pensé afin de préserver le mieux possible les précieuses archives. Vous ne le savez probablement pas, car je l’ai moi-même appris, mais le processus de conservation d’archives est constitué de plusieurs étapes. Il faut alors s’armer de patience et de minutie!

Parlant de travail, la plus grande partie de mes tâches tournaient autour du traitement de la collection d’archives P40 Collection Société d’histoire.

Le « P40 », comme nous l’appelons, est une collection d’archives constituée de dons faits par divers donateurs, certains qui ne désiraient pas ouvrir leur propre fonds ou, encore, qui préféraient rester anonymes. C’est une collection d’archives assez imposante avec plusieurs boîtes, donc c’était un travail d’envergure.

D’abord, j’ai dû ouvrir toutes les boîtes pour découvrir ce qu’elles contenaient et faire le tri parmi leur contenu. Premièrement, il fallait classer selon le type d’archives : les documents textuels, les photographies, les diapositives, les négatifs, les objets et le contenu audiovisuel.

Ensuite, j’ai classé chaque type d’archives selon sa provenance parmi les villes et municipalités faisant partie de notre région. Lors de cette étape, j’ai aussi procédé à l’identification de nombreuses cartes géographiques pour ajouter celles qui étaient appropriées à la collection d’archives. J’ai alors déplié plus de 300 cartes géographiques pour noter leur titre, leur année, leur auteur et toutes les autres informations qui pouvaient être pertinentes. Par la suite, avec l’aide de l’archiviste, Frédérique, nous les avons classées aux endroits appropriés.

J’ai aussi été initiée à la numérisation, plus particulièrement des photographies. La société d’histoire est munie de numériseurs de haute qualité, toujours dans le but de conserver et de diffuser les archives avec la meilleure qualité possible.

Une des tâches que j’ai particulièrement aimée était la publication sur les médias sociaux. Un des principaux défis dans le traitement du P40 était qu’étant donné que nous ne connaissions pas toujours le donateur, il nous était parfois très difficile de retracer le contexte de certaines photos. Pour nous aider, nous avons fait appel à vous par l’entremise des médias sociaux, particulièrement Facebook. Cette technique a fait ses preuves, car nous avons pu donner un contexte à la majorité des photographies qui nous étaient inconnues.

Cette partie du travail m’a plu, car cela menait à plusieurs anecdotes intéressantes. Parfois, certaines personnes reconnaissaient des membres de leur famille ou, encore, eux-mêmes. Cela entraînait des commentaires touchants et intéressants.

Une fois toutes ces étapes complétées, il ne nous restait plus que la rédaction de l’instrument de recherche. Cette étape consiste à désigner une cote à chaque pièce d’archives et à décrire chacune d’entre elles pour qu’elles soient facilement repérables dans les nombreuses boîtes que contient la voûte. Cette étape est encore en cours et nous y travaillons toujours avec ma collègue, Frédérique, lorsque j’ai des moments disponibles.

Le traitement de cette collection d’archives est sans aucun doute le plus gros travail de classement auquel j’ai participé dans ma vie. Rien ne bat le sentiment de satisfaction lorsque l’on termine une boîte toute bien classée. C’est ce qu’on appelle le sentiment du travail accompli!

Outre le P40, je travaille aussi à la description du contenu audiovisuel du P387 Fonds François Pelchat, qui contient près de 300 vidéos devant être décrits.

Travailler à la Société d’histoire, c’est aussi une ambiance de travail calme et des collègues sympathiques et respectueux. Au-delà des archives, la Société d’histoire est un organisme dynamique, en pleine effervescence qui cumule de nombreux projets. Ce fut un véritable plaisir d’y travailler!

Par Anaïs Martel
Étudiante, employée à la Société d’histoire
dans le cadre du programme « Jeunesse Canada
au travail » pour l’été 2021

Publié le novembre 15, 2021