Semaine nationale de la généalogie : Les lignées matrilinéaires – 2e partie
Du 19 au 26 novembre 2022, la Fédération québécoise des sociétés de généalogie et ses centres d’archives membres proposent de nombreuses activités pour la 11e édition de la Semaine nationale de la généalogie. Le tout se déroule sous le thème « De mère en fille, la généalogie au féminin ». À la Société d’histoire et de généalogie Maria-Chapdelaine, notre comité de généalogie a préparé leur propre lignée matrilinéaire, c’est-à-dire à partir des ancêtres maternelles.
La lignée d’Éva Brassard
Notre généalogiste bénévole André Martel nous présente la lignée matrilinéaire de sa mère, Éva Brassard.
Éva Brassard est née à St-Coeur-de-Marie (aujourd’hui Alma) le 7 avril 1915. Son enfance et sa jeunesse s’y déroulent tranquillement, car elle est timide. Elle se marie « vieille fille » le 2 janvier 1945 à Louis-Georges (dit Louis-Jacques) Martel. Le couple emménage à St-Nazaire.
Elle aura 7 enfants (malheureusement 2 décèdent en bas âge) et sera reine du foyer, comme les habitudes du temps l’imposaient. Elle élève, comme on disait, ses 5 enfants. La famille déménage à Mistassini en 1959.
Ses origines matrilinéaires proviennent d’Élisabeth Thibou, probablement de Normandie (France), 1re épouse de Jean Fafard, les parents, donc, de Françoise Fafard, du premier mariage en Nouvelle-France de cette lignée.
La lignée de Fernande Laprise
Notre généalogiste bénévole Régine Pelchat nous présente la lignée matrilinéaire de sa mère, Fernande Laprise.
Notre mère, Fernande Laprise, est née à Normandin le 15 juillet 1920. Elle était la fille aînée d´Oliva Paradis et de Thomas Laprise, tous les deux veufs avec enfants. Quelle famille extraordinaire et unie! Ma mère fut « maîtresse d’école » avant d’épouser notre père Philias Pelchat à Albanel le 25 août 1942. Denise Bouchard (mère d’Oliva Paradis) est née à St-Irenée dans Charlevoix le 2 août 1849 et épouse Georges Paradis le 19 août 1873 à Roberval. Elle fut donc la première de la lignée arrivée dans la région. Marie Crevet fut la première arrivée au Québec. Elle est née à Béneauville, Moult-Chicheboville, Calvados, France. Sa mère s’appelait Marie-Marguerite LeMercier née en France vers 1590 et épouse Pierre Crevet, le 18 juillet 1613 à Caen, Calvados, France.
La lignée d’Yvette Robert
Notre généalogiste bénévole Huguette Labrecque nous présente la lignée matrilinéaire de sa mère, Yvette Robert.
Jeanne Cerisier serait née le 22 avril 1637 à Mosnes, fille de Jacques Cerisier et Marie De La Lande. Drouin mentionne qu’elle vient d’Ambroise, Touraine. Elle serait arrivée au Canada le 24 juillet 1663 comme servante de Louis Rouer (un noble qui venait de Touraine). Elle épouse François Duclos le 26 novembre 1665. Elle décède le 12 septembre 1709 à Batiscan. François Duclos venait de Normandie. Elle donne à la jeune colonie 8 rejetons.
Yvette Robert arrive à la 10e génération. Elle naît à Normandin le 16 avril 1921. Sa famille habite déjà la paroisse de St-Stanislas mais étant auparavant de Normandin, Rose-Anna Boisvert, sa mère, préféra accoucher sous la vigilance de son médecin.
La paroisse de St-Stanislas est très chère à Yvette. Adulte, elle épouse Léopold Labrecque le 30 juillet 1941. Le couple s’installe sur la terre voisine de son père Honorius Robert. Quand Léopold est dans le bois, elle aime bien s’occuper de la ferme. C’est son entreprise. Yvette donnera naissance 16 fois dont 13 atteindront l’âge adulte. Elle décède à St-Stanislas le 6 mai 2006.
Source : Dictionnaire Drouin et Nos Ancêtres, Nos origines, Geni.com.
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Publié le novembre 23, 2022